Exposition du 13 mars au 22 avril 2008
Hans Steinbrenner avait commencé par une démarche inscrite dans la
figuration. Un travail quotidien, hors des modes, mais analysant
réussites et échecs de ses prédécesseurs, l’a conduit au cœur même d’un
système de formes abstraites. Il parle « d’événements plastiques », qui
le conduisent jusqu’à une forme architectonique tout à fait libre. En
peinture comme en sculpture, cette césure, qui semble brutale, permet
l’émergence de l’œuvre dans toute sa maturité. Celle de la plénitude,
celle où les Compositions peintes, quel que soit leur format, les
Figures, par delà la dureté du matériau, s’enchaînent, se répondent,
constituent des séquences – des mouvements quasi musicaux.
Un art construit, non systématique, s’affirme. […] Les formes lyriques
et abstraites ont laissé la place à des formes géométriques et
architectoniques […].
Marie Lapalus - Mâcon 2001
Lire quelques notes sur Hans Steinbrenner