exposition du 18 juin au 26 juillet 2011
Comme Nicolas de Staël un an avant avec son achat du Castelet, ma famille a acquis à Ménerbes, en 1954, l’ancienne cure, connue sous le nom de “La porte Saint-Sauveur”. Mes parents et mes oncles étaient marchands de tableaux - comme leur père, René Gimpel, dont la nouvelle édition du Journal d’un Collectionneur est en cours de publication chez Hermann. Il était donc naturel d’exposer Staël à Londres, où la galerie Gimpel fils avait ouvert ses portes, en 1946.
Dans les années 50, le village et ses environs constituaient un lieu exceptionnel pour nos jeux d’enfants. Avec mon frère, mes cousins, les enfants de Nicolas de Staël et les jeunes du village, nous nous retrouvions pendant les vacances scolaires. Pendant tout l’été, les ruines, rues, ruelles ainsi que les grottes qui surplombaient le chemin des Cloches qui mène du Castelet au village - en passant sous l’arche de la porte Saint Sauveur - nous appartenaient, offrant à nos imaginations d’enfants des ressources infinies.
René Gimpel
Lire quelques notes sur carte blanche à Philip Hughes